GANSU
Le monastère de LABRANG
Le monastère
de Labrang est l'un des six grands monastères Gelugpa, école du bouddhisme
tibétain, dont le Dalaï-lama et le Panchen-lama sont les autorités
spirituelles. Labrang est situé dans la ville de Xiahe dans la préfecture
autonome tibétaine de Gannan de la province chinoise du Gansu, qui appartenait
à l'ancienne province tibétaine traditionnelle de l'Amdo. Le monastère de
Labrang accueille le plus grand nombre de moines en dehors de la région
autonome du Tibet. Xiahe est situé à près de 4 heures de la ville de Lanzhou,
la capitale du Gansu.
La région est surtout rurale et pastorale (y compris le yack et d'autres animaux).
XIAHE (2011)
Yacks, environs de XIAHE (2011)
Ferme, environs de XIAHE (2011)
Le monastère a été fondé en 1709 par le premier Jamyang Zhaypa (1648-1722), Ngawang
Tsondru.
Le complexe du monastère domine le village situé plus
au nord. Les murs blanchis à la chaux et les toits dorés représentent des
caractéristiques architecturales de style tibétain. Le monastère contient 18
halls, six instituts d'études, un stupa doré, un sutra de débat, et presque
60 000 sutras. Il y eut autrefois (en 1957) jusqu'à 4 000 moines dans
les résidences de Labrang. Les trois-quarts des moines étaient tibétains. Les
autres étaient surtout des Mongols de Mongolie, de Mongolie-Intérieure, du Kokonor,
des Mongours d'Amdo septentrional, des Yugurs jaunes (yu-gur) du Gansu, des
Mongols kalmyks du Xinjiang et des Chinois han. Labrang a eu sous sa dépendance
jusqu'à 138 monastères. À partir de 1958, le monastère a été fermé pendant 12
ans par le gouvernement chinois. Il a été rouvert en 1970 pour le tourisme
Monastère de LABRANG (2011)
Monastère de LABRANG (2011)
Monastère de LABRANG (2011)
Monastère de LABRANG (2011)
Monastère de LABRANG (2011)
Monastère de LABRANG (2011)
Monastère de LABRANG (2011)
Sculpture en beurre de yack, monastère de LABRANG (2011)
Imprimerie des livres de prières, monastère de LABRANG (2011)
Certains pèlerins font tourner les moulins à prière de tout le site, et cela sept fois; une journée ne suffit pas.
Pèlerins, monastère de LABRANG (2011)
Pèlerins au repos. On remarquera le gant porté à la main droite pour la protéger des lésions qui pourraient apparaitre à force de faire tourner les moulins à prière.
Monastère de LABRANG (2011)
D'autres pèlerins se prosternent sur place un grand nombre de fois, et d'autres progressent en se prosternant afin de faire le tour du monastère. Certains vont jusqu'à se déplacer de cette manière pour atteindre le monastère quitte à parcourir près de 100 km ainsi.
Pèlerins, monastère de LABRANG (2011)
Pèlerins, monastère de LABRANG (2011)
Les enseignements des six collèges de Labrang sont
différents; certains se concentrent sur les sciences naturelles d'autres sur la
philosophie bouddhiste. Mais les différentes matières sont interdépendantes les
unes des autres et s'expliquent mutuellement.
Appel à la prière, monastère de LABRANG (2011)
Départ pour la prière, monastère de LABRANG (2011)
En attente de la cérémonie, monastère de LABRANG (2011)
Il ne fait pas chaud pour tout le monde, monastère de LABRANG (2011)
Rentrée, pieds nus, monastère de LABRANG (2011)
Une khata, ou « écharpe de félicité » bouddhiste
est une écharpe traditionnelle de cérémonie utilisée au Tibet et en Mongolie.
Elle symbolise la pureté, la bienveillance, le bon présage et la compassion.
Elle est d'ordinaire en soie. Les khatas tibétaines sont généralement blanches,
symbolisant le cœur pur du donateur.
La khata
se donne dans des circonstances très diverses. Elle s'offre à l'occasion d'une
fête à un hôte ou lors de mariages, funerailles, naissances, remises de diplômes,
à l'arrivée et au départ d'invités. Les Tibétains accompagnent ce don
ordinairement de la formule bienveillante de « tashi delek »
(c'est-à-dire « meilleurs souhaits ». La signification d'une khata
est liée à un souhait de longue vie.
La khata
est également présentée à un lama, qui la rend.
Pèlerins préparant les khatas pour les offrir au lama, monastère de LABRANG (2011)
Un peu de gaieté dans cette atmosphère de recueillement, monastère de LABRANG (2011)
Quelques
semaines après les troubles au Tibet en 2008, la police fit une descente au
monastère de Labrang, saisit des photos du dalaï-lama, des téléphones portables
utilisés pour photographier la manifestation et arrêta 200 moines, trois moines
étaient encore en prison en décembre 2008 dont l'un aurait envoyé une vidéo aux
États-Unis. A Xiahe, ville à majorité tibétaine du Gansu, des manifestants de
mars 2008, ont été jugés début décembre 2008.
Proverbe bouddhiste:
Toute victoire engendre la haine.
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